Jérôme jeûne 6 jours pour prendre du temps pour lui et améliorer sa santé
Jérôme s’intéresse depuis quatre ans au jeûne et à son impact sur la santé. Après s’être documenté, il souhaite l’expérimenter à la montagne. Il se prépare en effectuant une descente alimentaire de trois semaines.
Cela fait environ 4 ans que je me suis renseigné sur le jeûne et que le sujet m’intéresse, principalement pour la santé. La période actuelle était idéale pour venir jeûner. D’une part, le contexte du couvre-feu se prêtait à la descente alimentaire, mais surtout, l’année 2020 a été une année difficile pour moi. Ma motivation principale était donc de prendre du temps pour moi pour me reposer et me ressourcer. Participer à ce stage de jeûne me permet d’améliorer ma santé, mais aussi acquérir les outils me permettant de jeûner en autonomie.
Plutôt bien. Pour un jeûne de 6 jours, j’ai effectué une descente alimentaire de trois semaines. Les trois premiers jours ont été les plus difficiles. J’ai arrêté du jour au lendemain l’alcool, le café, le thé, le sucre et les desserts en fin de repas. Cela faisait beaucoup à la fois, mais c’est le démarrage et la motivation est vraiment à son apogée. J’ai ressenti quelques rares frustrations d’ordre social mais dans l’ensemble, la poursuite de la descente alimentaire s’est super bien passée.
Je viens d’entreprendre un jeûne de six jours. Dans une prochaine expérience, j’aimerais tenter quinze jours ou trois semaines de jeûne. Cette descente alimentaire était pour moi une période pédagogique et je voulais que tout se passe dans les meilleures conditions. Mes lectures sur le jeûne m’ont appris que plus la descente alimentaire est longue et douce, moins cela est contraignant pour le corps, et plus l’entrée dans le jeûne se fait en douceur. Et c’est ce qui s’est passé !
J’ai ressenti un énorme gain d’énergie en journée. En revanche, je me couchais habituellement assez tard le soir, avec un rythme assez actif tout le temps. Là je suis devenu beaucoup plus actif durant la journée, mais le soir je ressentais naturellement le besoin de me coucher dès 21h30. Je dormais très bien la nuit.
Pas du tout, ça s’est super bien passé ! Je n’ai eu aucun symptôme désagréable, du début à la fin. La veille du jeûne, je n’avais pris que des jus et l’avant-veille que des fruits. Tout a été très progressif et absolument indolore. J’avais de l’énergie, nous avons fait de la randonnée, je n’ai pas ressenti de changement par rapport à mon mode de vie habituel.
Super !
Oui car je ne suis pas sollicité par le travail ou par la vie en général. Je dois habituellement gérer beaucoup de choses au travail. Je ressens parfois de l’agacement ou des baisses de moral lorsque les choses ne fonctionnent pas comme je l’avais prévu. Durant le jeûne, je n’ai pas vécu de phases d’angoisse ou d’idées noires, auxquelles je peux être parfois sujet. Ici, j’ai ressenti de la sérénité, le cadre aidant beaucoup : la nature, la montagne sont vraiment propices au jeûne.
Globalement, il n’y a pas eu de réactions négatives de la part de mon entourage. J’aborde beaucoup les sujets de santé alternative avec eux car j’expérimente beaucoup de choses. Ils n’ont pas été particulièrement inquiets quant à ma démarche de jeûner car ils savaient que je m’étais documenté, que j’avais fait des recherches à ce sujet. Par contre, ils m’ont trouvé courageux d’avoir fait cette descente alimentaire. Ils m’ont vu me restreindre en société : ne pas boire d’alcool, ne pas grignoter à l’apéro. Ma décision de jeûner a donc été plutôt bien accueillie, et ils attendent tous mon retour avec impatience.
J’ai aimé le lieu, c’est-à-dire l’environnement montagnard et le gîte.
J’ai aimé l’ambiance familiale et la convivialité, ainsi que l’accompagnement qui est présent mais pas intrusif. Le petit point tous les matins permet de se rassurer sans durer trop longtemps.
La vie lors du stage était cool et douce.
C’était déjà un peu le cas sur l’année écoulée. Je pratique le jeûne intermittent deux jours par semaine. J’avance le repas du soir avant 20 h et repousse celui du lendemain à 12 ou 13 h. Je ne prends pas de café ou autre boisson énergisante avant midi. Je condense ainsi les repas sur une plage de huit heures, laissant ainsi davantage de repos à mon organisme. Je me sens beaucoup mieux depuis que je procède ainsi. Je souhaite continuer le jeûne intermittent.
Sinon, j’ai très envie d’expérimenter un jeûne plus long. S’il n’y avait pas la reprise du travail dans quelques jours et que je m’écoutais, je poursuivrais le jeûne car je n’ai pas du tout envie de reprendre à manger tout de suite. Je sens que mon jeûne n’est pas terminé, que le travail de détoxination n’est pas abouti et que j’ai suffisamment d’énergie vitale pour aller plus loin dans le jeûne. J’ai donc très envie d’expérimenter un jeûne plus long pour aller plus loin dans la détox.
Je ne suis pas prêt aujourd’hui à mettre en place une alimentation hygiéniste à 100 %. En revanche, je vais arrêter mes craquages de pains au chocolat et croissants à 19h00 ! Je vais alléger mon repas du midi et pourquoi pas le retarder un peu parfois. Durant ma descente alimentaire, j’ai découvert les repas de fruits. J’ai trouvé ça très chouette donc je vais le poursuivre. Globalement, je pense que je vais davantage végétaliser mon assiette.
Ça fait du bien !
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