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Les contre-indications au jeûne

Dans quel cas est-il déconseillé de jeûner ?

Si les avantages du jeûne sont nombreux, jeûner n’est pas anodin. Seules les personnes en bonne santé devraient pouvoir jeûner en France, car la pratique médicale du jeûne n’est pas autorisée. Il n’y est pas possible de suivre une cure de jeûne dans une clinique ou en hôpital. Pour effectuer un jeûne thérapeutique encadré par des médecins, il faut se rendre à l’étranger : en Suisse, en Allemagne, en Russie...

En France, c’est le jeûne préventif et de mieux-être qui est pratiqué. N’importe quel naturopathe peut encadrer une cure de jeûne, sans l’avoir forcément pratiqué ou étudié de manière approfondie. C’est pourquoi il est essentiel de s’informer sur le cursus et la formation de la personne qui vous accompagnera. Le fait qu’elle appartienne au courant hygiéniste ou qu’elle soit rattachée à la fédération « Jeûne et Randonnée » offre des garanties sur son sérieux.

 

Jeûner pour prévenir les symptômes de maladie

Jeûner, c’est nettoyer son organisme. C’est une méthode qui lutte contre le vieillissement accéléré. Ainsi, le jeûne permet de diminuer de nombreux facteurs de risque dont voici une liste non exhaustive :

  • Acide urique
  • Alzheimer
  • Cholestérol
  • Diabète de type II
  • Excès de poids
  • Graisse abdominale
  • Hypertension
  • Inflammation
  • Maladies cardiovasculaires
  • Stress
  • Tabagisme
  • Triglycérides
  • Troubles du comportement alimentaire

"Le jeûne est une opération sans bistouri. Il élimine le superflu tout en préservant les tissus sains."

Erwin Hof

 

Les contre-indications au jeûne

  • Affections coronaires avancées
  • Anorexie
  • Arythmie cardiaque
  • Athérosclérose cérébrale avancée
  • Cachexie
  • Cancer généralisé
  • Carences nutritionnelles aiguës
  • Certains cancers avancés
  • Décollement de rétine
  • Diabète maigre (de type 1 ; insulino-dépendant)
  • Épilepsie
  • Faible taux d’albumine
  • Fatigue extrême, grande faiblesse
  • Greffe d’organe
  • Grossesse (dès le 3e mois) et allaitement
  • Hyperthyroïdie active
  • Insuffisance émonctorielle sévère
  • Malade sous médication chimique lourde
  • Maladie d’Alzheimer en phase avancée
  • Myopathie
  • Néphropathie
  • Obésité morbide
  • Phobie du jeûne
  • Présence d’un stimulateur cardiaque
  • Sclérose en plaque
  • Syndrome de Gilbert
  • Tuberculose pulmonaire
  • Ulcère aigu

S’il est déconseillé de jeûner sans encadrement médical dans les cas de figure précédents, de grandes améliorations sont envisageables en adoptant un régime alimentaire hypotoxique.

Lorsque les émonctoires (foie, reins, poumons, peau, intestins) sont fatigués, le jeûne pourrait ne pas être efficace. Il faut alors envisager une préparation au jeûne sur une période de 1 à 6 mois.

En cas de doute, ou si vous suivez un traitement médical pour vos systèmes locomoteur, circulatoire, nerveux, respiratoire, dermatologique, digestif, endocrinologique, immunologique, rhumatismale, gynécologique, demandez conseil à votre médecin référent.

Maria Buchinger-Wilhemi, qui a assisté son père pendant de nombreuses années, lui a un jour posé cette question : « Que dois-je répondre à tous ceux et celles qui veulent savoir ce que le jeûne peut guérir ? » Et Otto Buchinger répondit : « Demande-moi plutôt ce que le jeûne ne peut pas guérir ! Ce ne sont que quelques maladies : tuberculose, hyperthyroïdie, cancer à un stade avancé. Dans tous les autres cas, et notamment en cas de maladies chroniques, le jeûne vaut la peine d’être essayé ! »

 

Le mantra du jeûne : Sagesse, Raison, Expérience

Pour une personne en bonne santé, le jeûne est simple. Lorsqu’il est convenablement préparé, accompagné par une personne ayant des compétences, connaissances et expériences sérieuses, le jeûne est toujours bienfaisant.

Pour obtenir un maximum d’effets bénéfiques du jeûne, il est sage d’adopter une bonne hygiène de vie entre les jeûnes.

Il ne faut pas jeûner par contrainte, pour faire plaisir à un proche ou pour se donner un challenge. Entreprendre un jeûne n’est pas une bonne idée si l’on a peur de son déroulement. Un jeûne doit être vécu en toute sérénité. Le jeûne ne doit pas être non plus une excuse pour se suralimenter ou pour manger n’importe quoi lorsque l’on ne jeûne pas. Il ne doit pas constituer une solution miracle pour racheter des pêchés alimentaires.

Courir un marathon nécessite un bon entraînement. Pourtant, le surentrainement est contre-productif. Le jeûne aussi est sujet à des abus, souvent par manque de connaissances. Il faut être raisonnable en toute chose. D’autre part, tout programme d’entraînement ne permet pas de se préparer efficacement au marathon, et ce qui fonctionne pour un coureur ne fonctionnera pas forcément pour un autre. Ceci est vrai pour le jeûne, la descente et la reprise alimentaire. Un mauvais emploi du jeûne ne permettra pas de bénéficier de tous ses effets bénéfiques. Référez-vous à une personne compétente et expérimentée.

La phase la plus délicate du jeûne n’est pas celle de la privation de nourriture, où la faim et toute forme de tentation disparaissent, mais celle de réalimentation. Si on se réalimente mal, on peut perdre les bienfaits du jeûne. Il serait même dangereux de manger de manière frénétique lors de la reprise alimentaire. Cela serait préjudiciable notamment pour le système digestif.

La descente alimentaire constitue une préparation nécessaire pour jeûner. Il est néfaste pour l’organisme de passer de manière brutale d’une alimentation « classique » et peu physiologique à un jeûne. Jeûner du jour au lendemain ou en effectuant une descente alimentaire trop courte, engendre des symptômes de détoxination violents lors des premiers jours du jeûne, avec une crise d’acidose très difficile à supporter. Si l’on entreprend une détoxination progressive par palier avant de jeûner, l’entrée en jeûne se fera en douceur, avec une crise d’acidose peu marquée.

 

Les erreurs à éviter pendant le jeûne

  • Jeûner en cas de contre-indication ;
  • Faire une descente alimentaire inadaptée ou ne pas en faire du tout ;
  • Faire une purge, un lavement ou une hydrothérapie avant de rentrer dans le jeûne ;
  • Faire des lavements ou des purges pendant le jeûne ;
  • Ne pas jeûner dans un cadre ou un environnement propice au jeûne ;
  • Travailler en jeûnant ;
  • Faire du sport en jeûnant ;
  • Se forcer à boire, boire trop d’eau ou intellectualiser la quantité d’eau à boire ;
  • S’interdire de dormir la journée de crainte de moins bien dormir la nuit ;
  • Tout intellectualiser, rechercher la perfection, s’imposer des activités, plutôt que de lâcher prise et être à l’écoute de son corps ;
  • Faire une reprise alimentaire inadaptée : trop rapide, compulsive ou avec des aliments inappropriés.

Vous l’avez compris, on ne se lance pas dans l’aventure du jeûne n’importe comment. Mon objectif est de vous accompagner pour vivre un jeûne sereinement, simplement, et en toute sécurité. Le jeûne apporte bien-être et joie de vivre à tous ceux qui ont la sagesse de l’appliquer judicieusement.

 

Camille BRIARD, Hygiéniste Naturopathe, Coach alimentaire, Accompagnatrice de jeûne

 


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