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Jeûne et cancer de la prostate

François jeûne 14 jours pour faire reculer son cancer de la prostate

François a un cancer de la prostate. Diagnostiqué en décembre 2019, il décide de rechercher tout ce qui peut aider son corps à se défendre. Il change son alimentation puis entreprend un jeûne de 15 jours.

 

 

François, tu es venu jeûner 14 jours. Tu en es à ton quatorzième jour, comment te sens-tu aujourd'hui ?

Je me sens très bien. Je me sens relax, dispo. J’ai l’impression d’avoir détoxiné un maximum. Je suis très heureux d’avoir fait ce jeûne de 14 jours.

 

Jeûner pour faire reculer le cancer de la prostate

Peux-tu te présenter et expliquer ta démarche, tes motivations à jeûner ?

En décembre dernier, suite à un examen de mon taux de PSA qui était passé à 9, mon généraliste m’a dit qu’il fallait que je consulte un urologue. Le taux de PSA à partir duquel on commence à s’inquiéter, c’est 4. Mon généraliste commençait à être inquiet. Je n’avais pas vraiment envie de faire une biopsie. Je trouve que c’est un peu intrusif, et c’est une anesthésie générale. Finalement, j’ai fait une IRM. L’IRM, en décembre 2019, a montré que j’avais un cancer de façon évidente. J’ai donc été faire une biopsie. Les résultats de la biopsie, début janvier 2020, ont montré que j’avais un cancer d’un type agressif, qui avait passé la membrane prostatique. Dans le traitement du cancer de la prostate, au premier stade, lorsque le cancer reste à l’intérieur de la prostate, on fait une ablation de la prostate. À partir du moment où le cancer est sorti de la prostate, c’est 8 semaines de radiothérapie et 3 ans d’hormonothérapie. C’est ce qu’on m’a proposé, mais je n’étais pas chaud pour ça… J’étais un peu soumis, j’étais un peu dépassé par tout ça.

Ensuite, j’ai lu. J’ai commencé par lire un livre que m’a envoyé mon fils aîné, intitulé L'enquête Campbell. À la suite de ce livre, j’ai changé mon régime alimentaire. J’ai opté pour un régime sans aucune protéine animale, à base de grains entiers et de légumes. J’ai aussi entendu parlé du traitement métabolique du cancer promu par Laurent Schwartz et j’ai adhéré à des associations de malades du cancer qui m’ont permis de me procurer justement ce traitement métabolique.

 

Le jeûne autolyse les tissus anormaux

Depuis le début du jeûne, as-tu pu observer des changements ?

Je me sens beaucoup plus léger, ça c’est clair !

Je sens une énergie très positive en moi. Moi qui était très très anxieux, je n’arrêtais pas de me ronger les ongles, de m’arracher les peaux autour des ongles. Là je ne le fais plus. Je suis beaucoup plus tranquille, beaucoup moins anxieux.

Au niveau physique, j’avais une poche de liquide lymphatique qui s’est résorbée. Ce n’était absolument pas douloureux mais je trainais ça depuis plusieurs années : ça a fondu ! J’avais quand même tout le temps mal à la base du dos, ça a disparu aussi. Autre chose très importante, je me tenais de travers. Surtout le matin, j’étais de travers et j’avais beau essayer de faire des exercices d’assouplissement, rien n’y faisait. Et là, c’est vrai que je me tiens droit. C’est un déclic, c’est assez miraculeux. C’est très surprenant !

 

Bain de nature quotidien

Au cours de ces deux semaines, as-tu réussi à bouger ?

J’ai fait des petites marches, deux fois par jour. Je faisais une heure de marche par jour, tranquille, à mon rythme.

Un bain de nature lors du stage de jeûne, du côté du refuge de l'Abérouat à Lescun

 

Tu t'es senti bien ici, au gîte Montagne et Vie ?

Je me suis senti très très bien, très bien accueilli, très bien entouré et conseillé.

 

Alimentation hygiéniste après le jeûne

Quelles sont tes perspectives pour l'après-jeûne, qu'as-tu envie de mettre en place ?

Une alimentation hygiéniste. Pas de petit déjeuner. De toute façon, cela faisait longtemps que j’avais enlevé le petit déjeuner. Cela me permet de faire un jeûne intermittent tous les jours, un repos digestif.

Une fois par semaine, m’autoriser un écart, un bon repas avec des amis, me lâcher, et le lendemain faire un jour de jeûne complet.

Un rêve : traverser les Pyrénées à pied

Tu as un rêve, un rêve pyrénéen, peux-tu en parler ?

Oui, j’ai un rêve. J’ai quand même 65 ans et je me sens un peu usé. J’ai eu un métier un peu physique, mais j’ai tellement l’impression que je peux me régénérer grâce au jeûne, et que je peux retrouver une nouvelle jeunesse, que j’ai envie de réaliser un rêve que je n’ai jamais réalisé. C’est faire la transpyrénéenne, c’est-à-dire traverser toute la chaîne des Pyrénées par un sentier de haute altitude, en autonomie, en voyageant très léger. Ça me booste ça aussi pour continuer le jeûne. Je suis sûr que c’est une perspective qui va m’aider dans ma guérison du cancer.

Quand comptes-tu réaliser ce rêve ?

L'été prochain !

 


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