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Le jeûne hydrique de Marine

Après avoir sillonné l'Europe durant un an, Marine s'offre un séjour de jeûne

Témoignage de Marine

 

Marine, 33 ans, est venue jeûner en février dernier. Découvrez son retour d'expérience !

 

 

Quelles étaient tes motivations à jeûner ?

La première motivation était émotionnelle. Cette année, j’ai fait un grand voyage en solo autour de l'Europe. J'ai emmagasiné énormément d'émotions, d'intensité, des journées incroyables, de rencontres et tout ça. Je me suis chargée de beaucoup de choses. Le jeûne (c’est le deuxième que je fais), m'avait permis l'année dernière d'évacuer, en tout cas de faire un tri dans toutes mes émotions. Je sais qu'en se déchargeant physiquement, en mettant le corps à l'arrêt, ça permet de faire un tri de ce que je veux garder, ce dont j'ai besoin, et de toute cette charge émotionnelle que j'avais emmagasinée. C'est vraiment la première raison. Après, évidemment, la deuxième raison c'est tout le côté santé. Un gros nettoyage de mes cellules, de mon système immunitaire, de mon corps en général, pour repartir à neuf.

 

Comment s'est passée la descente alimentaire ?

Depuis quelques années déjà, je me tourne vers l'alimentation et sur ce qui est bon pour mon corps et ce qui est moins bon. J'ai déjà un régime alimentaire qui est basé sur les fruits et légumes, de saison. J'ai mis de côté déjà tout ce qui était alcool, tabac, tout ça. Je ne consomme pas ça, et tout ce qui est industriel. Donc, en fait, la descente alimentaire, elle a été faite plutôt de réduire l'apport journalier plutôt que de mettre des choses de côté. Je ne mange déjà pas de viande, donc ce qui était le plus dur, c'est le fromage, clairement, et les noix de cajou. Même en ayant peu de choses à mettre de côté, on a davantage conscience sur la descente alimentaire de ce qu'on mange, et de l'impact que ça a sur notre digestion. Donc petit à petit, on mange quand même de moins en moins. On fait alors plus attention à ce qu'on mange, et comme on en a moins, on l'apprécie d'autant plus. C'est un super pas vers le jeûne, psychologiquement, on sait qu'on y va. Et l'arrivée du moment où on ne mange plus du tout, ça se fait beaucoup plus simplement.

 

Comment te sens-tu après 6 jours de jeûne ?

Ça va bien ! Non, franchement, ça va très bien. J'ai des coups de fatigue de temps en temps. Mon corps, il ne va pas aussi vite que ce que moi, j'ai l'habitude de vivre. Vraiment, globalement, je me sens très bien. Sur les six jours, j'ai eu une heure dans le dur. Je pense que c'est le moment où le cerveau a dit : « ah ok, tu ne veux plus m'alimenter ? Il faut que je me débrouille. Ça me fait chier, donc je te le fais payer. » Il y a eu des nausées, des maux de tête, des sueurs froides, le quatrième jour au lever. Là, je n’étais pas bien du tout, assise sur les toilettes, la bassine devant, prête à tout. Mais au bout d'une heure, j'ai eu une diarrhée, je n'ai pas eu de vomissement. À partir de là, c'était reparti, tout allait très bien. Comme je disais, il y a des baisses d'énergie de temps en temps, mais on a un super cadre aussi pour se reposer, ça force à s’arrêter, c'est très bien. Comme ça, mon corps à l'intérieur, il fait son boulot pendant que moi, je me repose. Je n'ai même pas ressenti réellement de faim. On pourrait croire que plus on avance dans le jeûne, plus on a la dalle : pas du tout. Je n'ai pas faim.

 

Qu'as-tu aimé dans ce séjour ? 

La liberté de faire ce qu'on veut quand on veut. C'est-à-dire que vous proposez des activités, des balades, il y a des soins aussi. On fait, on ne fait pas. Il n’y a pas de « Je me suis inscrite, donc il faut que je fasse tout ce qui est prévu au programme ». On se libère vraiment d'une charge de dire : « Oui, mais j'avais dit que j'irais et finalement, là, aujourd'hui, je n'ai pas envie. » Ben voilà, je n'ai pas envie. Et ça se passe très bien parce que le maître mot, c'est vraiment de s'écouter soi et que dans le jeûne, on le voit bien, on est tous différents. Tous, à un moment donné, on a une baisse d'énergie ou un regain d'énergie. On a envie de marcher plus, on a envie de marcher moins. Et cette liberté de pouvoir dire « stop, là, moi, je n'y arrive plus », c’est ok, on fait demi-tour ; ok, tu restes sur le canapé, il n'y a pas de souci : c’est vraiment ça qui m'a complètement mise à l'aise.
En dehors de ça, le cadre est magnifique. Dans les montagnes, l'air est pur, les gens sont hyper sympa. Et puis, vous encadrez aussi, vous êtes très disponible. Il y a une question, tu as une réponse. Il y a Samuel qui est toujours dans le coin si on a besoin de quoi que ce soit. Non, c'est un vrai cocon, c'est une vraie bulle.
Quand on ne mange pas, on se rend compte qu'on a des plages horaires immenses parce qu’on ne  s'occupe pas de penser à ce qu'on va manger, à manger en soi et à repenser à ce qu'on va manger le soir. En fait, on est libéré, on a beaucoup de temps. On respire, on se nourrit de l'air pur qu'on trouve dehors, des montagnes qu'on peut voir. Et en même temps, ça m'a rassurée de garder une activité physique. Ça redonne de l'énergie. Là où l'énergie, on la prenait dans la nourriture, la marche à l'extérieur, ça requinque. Il y a des matins où on se lève un peu grogui parce qu'on émerge quand même plus lentement qu’habituellement. Une balade dehors, et c'est incroyable l'énergie que la nature peut apporter. Après, elles étaient relativement faciles. C'était juste bien, et bien encadré, pour aller, pour ceux qui le veulent, un tout petit peu plus loin que nos capacités. Donc, ceux qui veulent rester tranquilles, il n'y a pas de souci. Et il y a une ouverture pour des gens comme moi qui ont envie d'aller tester un petit peu plus loin, encadrée, suivie. Si ça marche, on y va, si ça ne marche pas, on arrête. Donc super.

 

Envisages-tu des changements après le jeûne ?

J'avais déjà commencé le changement alimentaire depuis mon premier jeûne. Donc l'idée, c'est de poursuivre pour bien manger au maximum plutôt que d'aller prendre des médicaments plus tard. L'idée, c'est de pouvoir me faire du bien avec ce que je mange. Donc, je vais vraiment continuer dans cette démarche-là. J'avais essayé le jeûne intermittent qui ne m'avait pas vraiment convenu. Je n'avais pas trouvé l'équilibre, mais tu m'as parlé d'éventuellement jeûner une journée, 24 heures de temps en temps, quand je le sens. Je pense que je vais essayer de mettre ça en place. C'est évident que je rejeûnerai l'année prochaine, ou quand je vais le sentir, mais je pense une fois par an. On se sent tellement propre que je pense que c'est nécessaire. C'est une vraie prévention en tout cas.

 

Un message pour quelqu'un qui n'a jamais jeûné ?

Allez-y, il faut le tester. On est tellement libre de faire ou de ne pas faire que ce n'est pas parce qu'on s'engage dans cette démarche-là pour une semaine ou quelques jours qu'on ne peut pas s'arrêter en cours. Si ça ne va pas, on arrête. Ceux qui doutent : on essaye, ça marche, tant mieux, ce n'est pas votre truc, ce n'est pas grave, on arrête. Mais je pense que de toute façon, avec la descente alimentaire, une fois qu'on est dedans, on est un peu tous pareils. Une fois que l'idée est lancée dans la tête, en général, on va au bout et c'est plus simple que ce qu'on pense. C'est vraiment génial dans notre société de pouvoir se rendre compte qu'on n'a pas besoin de manger autant, que ce n'est pas grave si on saute un repas, que ce n'est pas grave s'il n'y a pas de viande à midi, et de se détacher de cette emprise de la nourriture. Puis reprendre sereinement : « je vais manger, ça me fait du bien » en mangeant des choses saines. Et se dire que si on ne mange pas, ça nous fait du bien aussi.

 

Le mot de la fin ?

Merci ! Merci à vous, merci à moi, de me faire ce cadeau-là. Je pense que c’est vraiment un cadeau que l’on fait à notre corps. C’est ça, vraiment le mot c’est « cadeau ». C’est vraiment un cadeau parce qu’on a qu’un corps pour toute notre vie, et lui permettre de se reposer de temps en temps, c’est essentiel, et je pense vraiment qu’il nous en est reconnaissant ensuite. Donc : CADEAU !

 


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