• HYGIÉNISME | NATUROPATHIE | JEÛNE
    STAGES | COACHING HOLISTIQUE
< Retour

Jeûne et Légèreté : le témoignage d'un nouveau souffle

Un an après sa première approche, Claire nous partage comment elle a expérimenté le jeûne sous sa forme la plus simple, et les changements que cela a apportés.

Témoignage de Claire

 

Claire, 39 ans, est venue jeûner pour la deuxième fois. Pour elle, jeûner, c'est revenir à la simplicité. Il s'agit d'une expérience rien que pour soi où tous les tracas sont complètement mis de côté. Il n'y a plus qu'à observer son corps travailler : d'ailleurs, comme le rappelle Claire, ce n'est pas toujours de tout repos ! Découvrez son partage d'expérience.

 

 

Quels bénéfices avais-tu tiré de ton dernier jeûne, il y a un an ?

Alors quand je parle du jeûne, pour moi il y a plusieurs retombées. Il y a les bénéfices sur le corps physique, par exemple au niveau de l’alimentation. Même si ce n'était pas un objectif en soi, je vois qu'à chaque fois que je jeûne, à chaque fois finalement je fais des petits pas, des petites modifications dans mon alimentation. Et là par exemple, depuis le jeûne de l'an dernier, je me suis détachée du chocolat. Avant, j'aimais bien finir mes repas par un petit carré de chocolat. Souvent d'ailleurs, davantage en hiver, quand j'avais besoin d'une boisson un peu réconfortante, c'était davantage le chocolat qui m'appelait. Et là, ça ne me fait plus rien. Tu vois, s'il y a un gâteau au chocolat et que je dois être invité, je le mange, mais je n’ai plus cette espèce de truc : « oh ! Du gâteau au chocolat, trop bien ! ».
J'ai remarqué qu'à mesure que je jeûne, il y a aussi des évolutions sur ma vie au quotidien, au travers une prise de conscience ou des décisions. Ce moment de jeûne, ça me permet de faire un reset, et après derrière de réaligner un peu plus ma vie sur certains aspects. De prendre des décisions qui peuvent toucher l'hygiène de vie, ou même mon activité professionnelle pour réajuster, prendre de nouvelles décisions afin d’avoir un nouvel élan, pour impulser quelque chose de nouveau en fait.

 

Quelles étaient tes motivations pour revenir jeûner ?

Pour moi, c'est davantage un outil de prévention, prévention santé. Je ne viens pas pour une pathologie particulière. Je vois ça vraiment comme ma petite semaine de vacances où je suis seule, je prends ce moment de repos, même si ce n'est pas toujours de tout repos. Mais pour moi, c'est vraiment un petit moment de reset sur tous les plans.

 

Que penses-tu du jeûne dit "hygiéniste" ?

On en parlait hier soir en dehors, mais pour moi, c'est celui qui fait le plus sens. Parce que finalement, jeûner, c'est revenir à la simplicité. Et l'hygiénisme, c'est au cœur de la simplicité. C'est sans chichi, sans superflu. Contrairement à d'autres types de jeûne où on va quand même consommer des jus, des bouillons, faire des activités. L'hygiénisme pour moi c'est vraiment le cœur du jeûne, c'est-à-dire revenir au minimal, rien faire et laisser faire.

 

Comment tu t'es sentie sur cette nouvelle semaine de jeûne ?

Sur cette semaine : bien. Évidemment, il y a toujours des hauts et des bas, mais émotionnellement moi j'étais arrivée un peu chargée et là j'en suis à une vraie déconnexion en fait. J'oublie tout ce que j'ai laissé derrière et j'arrive vraiment à juste profiter d'être là dans l'instant. Physiquement, ça va. Je vis plutôt bien mes jeûnes. Donc ça va, je n'ai pas à me plaindre. C'est toujours un plaisir, j’adore.

 

La préparation alimentaire s'est bien passée pour toi ?

Oui. Cette année, c'était un peu plus compliqué la descente alimentaire, parce que le début du jeûne arrivait juste au moment de mes règles. Finalement, ma descente alimentaire, c'était un peu sur la phase prémenstruelle. Je sentais que j'avais plus d'appétit, besoin de plus de densité. Mais finalement, j'ai réussi à la suivre et ça a été. J'aime bien parce que c'est une descente alimentaire qui est douce. Elle n'est pas brusque. Encore une fois, si on compare à d'autres types de jeûnes où on voit dans les grandes lignes : un jour de jeûne, un jour de descente. Moi, je trouve qu'un jeûne bien mené, c'est aussi une descente douce et bien menée.

 

Que souhaites-tu changer ou approfondir après ce jeûne ?

Je pense qu'en termes d'alimentation, je suis déjà pas mal. Mais ce qui me pêche encore un petit peu plus et ce qu'il faut que je continue de creuser, c'est les combinaisons alimentaires. J'y suis plus sensible. Et l'an dernier, par exemple, en sortant de jeûne, j’y étais sensible, mais c'est vrai qu'il y a un moment où je lâche, quoi. Donc : peaufiner les combinaisons alimentaires.

 

Que penses-tu de l'environnement ici pour jeûner ?

Justement, quand Laurent et Corinne étaient arrivés le premier jour, on parlait de l'environnement et je disais qu'il y avait trois types d'environnement. Ici on est dans les Pyrénées, donc c'est un environnement qui est naturel. Encore une fois, c'est parfaitement cohérent avec un jeûne hygiéniste. Après, il y a l'environnement du gîte en lui-même, qui est quand même hyper confortable. Les commodités sont hyper propres, hyper modernes. On a le confort d'être auprès du poêle, dans un canapé. On a de l'espace, on n’est pas les uns sur les autres. Et puis, il y a ton environnement, le cadre que toi, tu apportes. Et donc, tout ça fait que c'est top, en fait.

 

Le mot de la fin ?

Le mot de la fin ? À l'an prochain !

 

Un message pour quelqu'un qui n'ose pas franchir le cap pour venir jeûner ?

Effectivement, il y a des personnes qui peuvent avoir peur de jeûner. Il faut voir quelle peur ça vient soulever, en fait. Est-ce que c'est une peur liée à un conditionnement, à l’éducation ? Est-ce que c'est la peur de ne pas manger et de mourir ? Donc il faut déjà voir ce que ça vient soulever. Et après, moi j'aurais envie de dire qu'il faut être audacieux, tenter le coup et qu’il n’y a rien à perdre.

 


ABONNEZ-VOUS À LA NEWSLETTER !

Restez informés !